Théodore de Bèze prit le pan de la robe de Calvin et la baisa : — Ô mon maître, dit-il, vous êtes grand !
— Je me meurs malheureusement, cher Théodore. Si je mourais sans te revoir, dit-il à voix basse et dans l’oreille de son ministre des affaires étrangères, songe à faire frapper un grand coup par un de nos martyrs !…
— Encore un Minard à tuer ?
— Mieux qu’un robin.
— Un roi ?
— Encore plus ! un homme qui veut l’être.
— Le duc de Guise ! s’écria Théodore en laissant échapper un geste.
(Honoré de Balzac, Le Martyr calviniste; Sur Catherine de Médicis, 1855).
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