Herbert Neidhöfer, homme de lettres
Home ·
Das Projekt ·
Bilder · Verweise ·
Von der Westküste ·
Kontakt / Impressum
Samstag, 14. November 2015
pro domo
Bei einem meiner beiden Laptops klemmen manchmal Tasten, vor allem die i-Taste, was vielleicht den ein oder anderen Lapsus oder die eine oder andere Irritation (wo ›leben‹ war hätte ›lieben‹ sein sollen) erklärt.
… dann habe auch ich eine russische Seele …
Während eines Diners am Samstag, dem 2. März 1872 bei Flaubert, an dem außer dem Gastgeber noch Edmond de Goncourt, Théophile Gautier und Iwan Turgenjew teilgenommen, kam es, nachdem Turgenjew erklärt hatte, das einsetzende Unvermögen zu lieben käme dem Tod gleich, zu folgender Szene …
Et comme, Flaubert et moi, contestons pour des lettrés, l’importance de l’amour, le romancier russe s’écrie, dans un geste qui laisse tomber ses bras à terre: »Moi, ma vie est saturée de féminilité. Il n’y a ni livre, ni quoi que ce soit au monde, qui ait pu me tenir lieu et place de la femme … Comment exprimer cela? Je trouve qu’il n'y a que l’amour qui produise un certain épanouissement de l’être, que rien ne donne, hein? … Tenez, j’ai eu, tout jeune homme, une maîtresse, une meunière des environs de Saint-Pétersbourg, que je voyais dans mes chasses. Elle était charmante, toute blanche, avec un trait dans l’œil, ce qui est assez commun chez nous. Elle ne voulait rien accepter de moi. Cependant, un jour, elle me dit: ›Il faut que vous me fassiez un cadeau.‹ – ›Qu’est-ce que vous voulez?‹ – ›Rapportez-moi de Saint-Pétersbourg un savon parfumé.‹ Je lui apporte le savon. Elle le prend, disparaît, revient les joues roses d’émotion, et murmure, en me tendant ses mains, gentiment odorantes: ›Embrassez-moi les mains, comme vous embrassez, dans les salons, les mains des dames de Saint-Pétersbourg.‹ Je me jetai à ses ge-noux … et vous savez, il n’y a pas un instant dans ma vie qui vaille celui-là.«
(aus dem Journal der Gebrüder de Goncourt, Eintrag vom 2. März 1872).
Et comme, Flaubert et moi, contestons pour des lettrés, l’importance de l’amour, le romancier russe s’écrie, dans un geste qui laisse tomber ses bras à terre: »Moi, ma vie est saturée de féminilité. Il n’y a ni livre, ni quoi que ce soit au monde, qui ait pu me tenir lieu et place de la femme … Comment exprimer cela? Je trouve qu’il n'y a que l’amour qui produise un certain épanouissement de l’être, que rien ne donne, hein? … Tenez, j’ai eu, tout jeune homme, une maîtresse, une meunière des environs de Saint-Pétersbourg, que je voyais dans mes chasses. Elle était charmante, toute blanche, avec un trait dans l’œil, ce qui est assez commun chez nous. Elle ne voulait rien accepter de moi. Cependant, un jour, elle me dit: ›Il faut que vous me fassiez un cadeau.‹ – ›Qu’est-ce que vous voulez?‹ – ›Rapportez-moi de Saint-Pétersbourg un savon parfumé.‹ Je lui apporte le savon. Elle le prend, disparaît, revient les joues roses d’émotion, et murmure, en me tendant ses mains, gentiment odorantes: ›Embrassez-moi les mains, comme vous embrassez, dans les salons, les mains des dames de Saint-Pétersbourg.‹ Je me jetai à ses ge-noux … et vous savez, il n’y a pas un instant dans ma vie qui vaille celui-là.«
(aus dem Journal der Gebrüder de Goncourt, Eintrag vom 2. März 1872).
Donnerstag, der 14. November 2013
[44 / 280]
Später kommunizierte er noch medial mit der Frau und anschließend wegen Telos mit dem Verleger.
Von Stockhausen hörte Hans Köberlin …
- Montag aus Licht und
- den Anfang von Freitag aus Licht.
»Allein ohne die Frau eine verdammt lange Zeit, die allerdings, allein und ohne Leid und Fron, viel zu schnell vergangen ist.«*
– also nach zwanzig Jahren der Trennung erstmals wieder gemeinsam in das unverrückbare Ehebett gestiegen …
Und sie legten sich schlafen umher im dunklen Palaste.… »die Fülle der seligen Liebe gekostet« …: morgen nacht … morgen …: nackt!
Jene, nachdem sie die Fülle der seligen Liebe gekostet,
Wachten noch lang, ihr Herz mit vielen Gesprächen erfreuend.
* Loriot hatte einmal gesagt: »Ich glaube, daß man im Lauf der Jahrzehnte das Gefühl bekommt, man hätte keine Zeit. Und dieses Gefühl wird jeder irgendwann haben, obwohl … Eine Weile hat man wirklich keine Zeit, und dann hat man sich so daran gewöhnt, keine Zeit zu haben, daß man, wenn man dann Zeit hat, es nicht mehr merkt.«
(aus: ¡Hans Koberlin vive!, Kapitel VI [Phase II – oder: post Telos], 3. bis 14. November 2013).
Abonnieren
Posts (Atom)