Ah! le peuple heureux que ce peuple gai de la gaieté de son ciel, avec ses bonheurs à bon marché, achetant la viande de première qualité, douze baïoques, et le vin rien, pour ainsi dire, et sans la conscription, et sans presque d’impôts, et sans humiliation dans la pauvreté, et sans amertume dans la misère, soulagé qu’il est par tant d’institutions de bienfaisance, et aussi par la main à la poche des un peu moins pauvres que les plus pauvres.
Quand je compare ce peuple aux peuples de progrès et de liberté, marqués au signe de ce sinistre affairement moderne, en lutte avec le budget de chaque jour, massacrés d’impôts, y compris celui du sang, je trouve vraiment que les mots se payent bien cher.
(Aus dem Journal der Gebrüder de Goncourt, Eintrag vom 15. April 1867).
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